Les Libanais disent « bét » depuis au moins 3200 ans. La colinéarité ne permet pas une catégorisation précise : La linguistique traditionnelle catégorise les langues comme des variables indépendantes, sans prendre en compte la colinéarité, c’est-à-dire si Y = a_1 X_1 + a_2 X_2 + \eta (bruit), l’effet montrera un chargement dans a_1 ou a_2, pas les deux. Pour compliquer encore plus les choses, ce que les linguistes appellent « arabe » n’est pas l’arabe classique mais une construction hypothétique nommée « proto-arabe. ». Quand on lui demande ses origines, Rebecca, étudiante libanaise, répond sans détour "phénicienne", et certainement pas arabe. Il s’avère que très peu de ces mots existent en arabe sans avoir de racines équivalentes dans d’autres langues sémitiques, indiquant qu’ils ne peuvent provenir que de l’arabe. L’arabe reste étranger à un Libanais (surtout aux personnes n’ayant pas étudié dans cette langue), ce qui explique pourquoi les Libanais s’écrivent en français ou en anglais, mais pas en libanais. Le glissement de 3ayn : Nous avons déjà considéré le cas du basta hamzé emphatique, 22a, plus haut. Actuellement, l’arabe officiel est utilisé dans les documents officiels et dans les administrations, l’arabe libanais pour communiquer dans la rue, le français d’un point de vue plus culturel, et l’anglais pour les communications extérieures en général. » En réalité, la distance linguistique se doit d’être considérée comme un problème de distance statistique / informationnelle, traité au mieux par des méthodes d’apprentissage profond en l’absence de facteurs orthogonaux. La Constitution libanaise de 1926 à Taëf, entre démocratie de concurrence et démocratie consensuelle Cordelia Koch Introduction 1 Le Liban, triste célébrité du Moyen-Orient depuis sa dernière guerre civile (1975-1990), est considéré en sciences politiques comme une société plurale1en raison des dix-neuf communautés religieuses divisant sa population. L’article défini : le « al » en arabe n’existe pas en tant que préfixe en araméen (il est suffixé), mais il existe bien en phénicien comme ha et 2a, et en proto-cananéen en tant que hal et l. Et il n’est pas clair que le vieux libanais distingue les lettres lunaires des lettres solaires, comme le fait l’arabe. Encore aujourd’hui, ils continuent de dire « bét » pour désigner une maison, mais tout d’un coup, ce mot est supposé provenir d’un « dialecte » arabe. De plus, les méthodes des marqueurs / traits utilisées par les sémitologues souffrent d’une lacune élémentaire de déduction : elles consistent à trouver des traits / marqueurs en. Quelqu’un devrait le leur dire.) [Écrivez donc en libanais et] utilisez les caractères de votre choix : le latin (qui est d’origine phénicienne) est plus simple car vous n’aurez pas besoin d’un clavier spécial, mais n’importe quel alphabet convient politiquement (y compris l’alphabet arabe) car ils sont tous d’origine phénicienne ! 6a) Contrairement à la génétique qui a des formulations mathématiques rigoureuses et des flux clairs (les haplogroupes montrent une transmission directe, verticale plutôt que latérale), les catégories linguistiques sont floues et, pour les langues sémitiques, manquent cruellement de rigueur. Indépendamment de son origine, il est inutile de s’obstiner à dégrader la langue parlée. sont simplement des consonnes suivies par le 22 emphatique : « t22aleb, » « d22arab, » « chou s22ar ? Il ne devrait pas accepter la médiocrité en échange d’une stabilité fausse et momentanée, à laquelle Emmanuel Macron a fait allusion en appelant à un « gouvernement d’union nationale ». Même le mot « arabe » est mal défini (historiquement, il se référait possiblement à une population occidentale non-péninsulaire) et la signification « d’arabe » est largement circulaire. Donc, si [une population] a utilisé lb (pour cœur) pendant quelques milliers d’années, puis a ajouté un aleph pour en faire ‘lb (2lb), est-ce à considérer de la même manière qu’un corre ou schmorglub, qui deviennent ‘lb ? Mais notons que, d’après al-Kitab de Sabawayh, les Arabes ne prononçaient pas le dhad comme tzadeh modifié (ce qui montre que les prononciations anciennes n’étaient pas nécessairement comme aujourd’hui, et que la question de lughat al dhad n’est pas encore réglée). It’s easy and free to post your thinking on any topic. Baalbek [modifier | modifier le wikicode]. 2) La grammaire libanaise, comme nous le verrons plus loin, continue d’être largement non-arabe. En d’autres termes, la Turquie parle turque, l’Inde et les États-Unis parlent Anglais, mais les flux de gènes montrent des dynamiques différentes. Les livres publiés sur un sujet de cette importance ne sont pas aussi nombreux qu'on pourrait le croire. (Notons que les pluriels irréguliers, environ la moitié des verbes arabes, représentent une part très réduite d’un vocabulaire, encore une fois, selon la loi de Zipf.). L’étymologie même du mot « arabe » déboussole les gens, puisqu’elle peut signifier « occidental, » c’est-à-dire non-arabe (et un homonyme de 3araba qui pourrait provenir d’une autre racine). Mon prénom est prononcé « Nsoym. Mais quand en araméen oriental Sarah correspond à « Saro, » pour nous c’est « Sora. Même Ibrahim devient Brohin. Here, expert and undiscovered voices alike dive into the heart of any topic and bring new ideas to the surface. Les noms créent des cadres de pensée. En d’autres termes, des influences latérales plutôt que verticales. Le seul remède est de faire, comme en génétique, une analyse en composantes principales ou ACP (des variables orthogonales abstraites) et représenter ainsi les langues sémitiques comme des points sur une carte en 2–3D ayant des bases orthogonales. Beaucoup des mots qu’on retrouve en libanais et en arabe, et qui ne sont pas communs à l’araméen, existent dans le phénicien du nord (ougaritique). Ils ont aidé des communautés antagonistes pour faire leurs politiques. Cinq voyelles : Le levantin du nord utilise en plus le son français « é » (le rboso diacritique, présent en syriaque) là où l’arabe emploie un « i » (kasra) ou un « i » long (batyté, Ghassén, etc.) » “ارفع يديك”) à un villageois zghortiote, qui lui répond « Parle-moi en arabe ! Learn more, Follow the writers, publications, and topics that matter to you, and you’ll see them on your homepage and in your inbox. arabe => confirmant leur présence en libanais, au lieu de l’approche plus rigoureuse de trouver, en plus, des traits / marqueurs en. Une autre lacune : la confusion entre le changement de racine et la distance linguistique. » (7ki ma3é 3arabé). Nous allons maintenant considérer sans trop de détails (ce sera l’objet d’une note plus technique) les faiblesses des marquages utilisés à la volée comme motifs de démarcation linguistique. En d’autres termes, ces méthodes ignorent des développements linguistiques exclusivement locaux. La2 n’est pas présent en arabe, il est soit proto-sémitique, soit une innovation locale. Dans les situations où il existe des similitudes entre des mots libanais et arabes, ils insistent sur le fait que ces mots proviennent de l’arabe et non d’une racine commune aux deux langues. » Donc, en présence du 22 qui n’existe pas en arabe, le libanais n’a pas besoin de ces consonnes spéciales. Il est insensé de penser qu’une population peut parler une langue, par exemple un cananéen araméisé avec des variantes locales, puis soudainement, tabula rasa, passer à une nouvelle langue avec les mêmes mots. Contrairement aux langues indo-européennes, les langues sémitiques présentent un croisement de racines et une diffusion aréale considérables. 7) Les arabisants simples d’esprit et les « experts » en études moyen-orientales nomment la langue libanaise « arabe libanais, » mais leurs pairs qui travaillent sur les langues slaves n’emploient pas les termes « bulgare proto-russe » ou « russe serbe. Perses et Arabes n’agissent qu’en fonction de leurs intérêts. Mais quand il s’agit du libanais — et plus généralement du levantin du nord-ouest — le sujet est traité différemment. 1) « Ma » est une négation dans les langues indo-européennes, il est donc venu affecter toutes les langues de la région, 2) « ma » se trouve dans la bible hébraïque (Rois, 12:16). La dernière modification de cette page a été faite le 4 avril 2021 à 14:14. [ndt : propos placé après ‘formes des verbes’, ok?]. Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Président du Conseil des ministres du Liban, nouvel afflux massif (1,5 million de personnes) de réfugiés, Organisation de libération de la Palestine, Relations entre les États-Unis et le Liban, liste des préfixes des codes OACI des aéroports, liste des codes internationaux des plaques minéralogiques, liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs, Le trilinguisme libanais, ou le message réconfortant d’une francophonie, "Deconstructing Beirut's Reconstruction: 1990-2000", "Lebanon Historically Linked to the Bible", "Lebanon was mentioned 71 times in the Holy Bible...", http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gfs5KFnHsffexKiQgh0f4eWb4Nbw?hl=en, Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Protection Civile et Operations d'Aide Humanitaire Européennes, http://www.francophonie.org/IMG/pdf/synthese_pacte_liban.pdf, Institut français du Proche-Orient, CNRS Libanais, Organisation internationale de la francophonie, Association internationale des maires francophones, Assemblée parlementaire de la francophonie, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Liban&oldid=181552465, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article avec une section vide ou incomplète, Article manquant de références depuis juin 2019, Article manquant de références/Liste complète, Recension temporaire pour le modèle Ouvrage, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives au vivant, Page pointant vers des bases relatives à la santé, Page pointant vers des bases relatives à la géographie, Page pointant vers des bases relatives à la bande dessinée, Page pointant vers des bases relatives à la musique, Portail:Langue française et francophonie/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. 6b) D’un point de vue scientifique, les affirmations linguistiques selon lesquelles le libanais est un dialecte arabe (ou le dialecte d’une construction opportunément abstraite appelée proto-arabe) sont a) des propos superficiels sans la moindre rigueur, et qu’on fini par croire à force de répétition, b) un acharnement pour se plier à quelques règles arbitraires inventées au fur et à mesure (vous choisissez les règles qui font qu’une langue fasse partie du groupe que vous préférez), c) le tout accompagné d’allégations occasionnelles d’intelligibilité mutuelle entre le libanais et l’arabe (ou le proto-arabe) ; tout cela présenté sans aucune tentative de respect des normes minimales de preuve scientifique. Qad : la grammaticalisation de la particule qad comme morphème perfectif, comme dans qad fa3ala (il a fait), un marqueur de l’arabe, n’existe pas en libanais. En 1926, la jeune démocratie libanaise se dote d’une constitution moderne, fortement inspirée de la constitution française de la III e République (1875). Dans un sketch diffusé sur la télévision libanaise, un combattant de l’État Islamique se rend dans une commune chrétienne du Liban, Zghorta, et crie en arabe classique (« Les mains en l’air ! » (signifiant la cuisine de la Méditerranée orientale / libanaise) car le restaurant ne propo… Beaucoup de gens qui parlent couramment le levantin et l’arabe classique ne réalisent pas que la distance entre les deux est plus grande qu’entre beaucoup de langues jugées distinctes, comme le français et le roumain… Les « langues » slaves comme l’ukrainien et le polonais sont beaucoup plus proches les unes des autres que le levantin et l’arabe. Pourquoi sommes-nous … ») A ce sujet, l’idée de Roger Makhlouf est que les sons arabes forts “ص”, “ض”, “ط” etc. La situation du Liban est assez différente de celle du reste du monde arabe : c'est le seul des 22 pays arabes qui ne soit pas « musulman » mais qui est plutôt une réalité « bi-religieuse ».. Une charactéristique propre au pays, est qu'en fait, tout le système du Pays est construit sur deux communautés : l'une musulmane et l'autre chrétienne, composée chacune de sous-communautés.