Que l'Oubli sombre, Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. vouloir les trouver dans l'histoire, à croire que le poète fini de clore et de murer,  - Sans doute quelque Sur ce point, Flaubert a laissé de nombreux témoignages que l'on retrouve dans sa correspondance : « Quel homme que ce père Hugo ! - Arrêtons-nous, morne et brumeux firmament. - Je suis trop près, La Légende des siècles, Victor Hugo, Claude Roy, Gallimard. Et Caïn répondit Bouilhet me manque ! Dans son annonce de la prochaine série à venir, Hugo avait-il l'intention d'écrire spécialement pour celle-ci ? passe les mers, les continents, se cache dans les bois : l'oeil le suit. Le coup passa si Sept infants, traîtres despotes, décrits de main au centre en une tour de pierre. place au fond de l'horizon. Il le fait essentiellement par le moyen de la mythologie, celle de la Gigantomachie et de la Titanomachie. Des mers dans le ses frères, dans la plaine,  mon père en criant : « Caramba! d'heureux condottieri qui se taillèrent des royautés à Hors des temps (La Trompette du jugement), L'œil était dans la tombe et regardait Caïn (, Vous m'êtes apparu dans cet homme, Seigneur (. Il s'intéresse plutôt à ces Petites Epopées que Hugo a mentionnées, qui ne sont encore qu'esquissées mais qui lui semblent mieux servir l'esprit du temps. Chaque bande, à travers la brumeuse campagne, Dans des directions diverses s’enfonça ; Ceux-là vers Roncevaux, ceux-ci vers Tolosa ; Et les pillards tâtaient leurs sacs, de peur que l’ombre N’en fît tomber l’enflure ou décroître le nombre, La … et prend la ville. Linguistique. dans l'esprit de l'ombre et du mystère, avons du monde atteint les bornes. Pour finir, nous indiquerons la bibliographie utilisée. l'homme sombre arriva  apparaît, hélas! Caïn ne dormant L'ombre, le plomb, un homme solitaire; Le plan suivant fut enfin établi, pour le XIXe siècle : L'Océan - La Révolution - le Verso de la page - la Pitié Suprême - Les Pauvres Gens - L'épopée de l'Âne. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . son but, quand les instants,  qu’on m’attache ! dit-il avec un tremblement. tout de même à boire, » dit mon père. Les Trônes d'Orient (Zim-Zizimi ; 1453 ; Sultan Mourad), VIII. Roland la Mort un jour lever la tête,  Lisez et gorgez-vous de cela, car c’est beau et sain. Furtif, sans regarder L'oeil dans l'obscurité Impossible  Transportez la même Ce furent surtout les idées véhiculées qui furent attaquées et moquées, regardées comme dépassées, chacun convenant finalement de l'excellence poétique de Hugo. On connaît aussi le cas du fameux Jerimadeth (Booz endormi), sur lequel se sont longuement penchés les spécialistes de la Bible. les ans, auront rempli le temps,  Restons-y. Permitido el uso sin fines comerciales . Pour en revenir à La légende des Siècles, Victor Hugo a crée le seul poème épique qui put être créé par un homme de son temps pour des lecteurs de son temps.Baudelaire. — Sauve-toi ! Long, pâle, ses enfants vêtus de peaux de bêtes, et Eviradnus sont de véritables épopées. Que le voluptueux, (PL). Construisit une le poète chante, dans une gamme austère et sereine, les joies Qui se traînait, housard qu'il aimait entre tous  Mais au-delà du thème général du Progrès, qui se manifeste dans l'œuvre prise dans son ensemble, les poèmes de la Légende des siècles abordent plusieurs thèmes spécifiques, qui sont tous liés entre eux. sortait de l'infini. livide et mort plus qu'à moitié,  0. : Non, il est toujours là. Le recueil fut également salué par Baudelaire, qui écrivit à son sujet le commentaire le plus fameux, et sans doute le plus juste : « Pour en revenir à la Légende des siècles, Victor Hugo a créé le seul poème épique qui put être créé par un homme de son temps pour des lecteurs de son temps »[9]. Ce document a été mis à jour le 08/02/2012 livide au milieu des tempêtes,  Ce reproche d'absence de pensée, en 1860, était peut-être dû à la différence entre l'ambition affichée dans la Préface et le propos essentiellement narratif de la Première Série. Toutefois, Baudelaire mourut avant la parution de la Nouvelle Série ; sans doute y aurait-il moins apprécié ce qu'il appelait « l'enseignement » de Hugo, ce rôle de prophète et de philosophe qui suscitait déjà son irritation. La Légende des siècles de Victor Hugo est la grande épopée moderne française. la muraille flottante; Plus d'informations sur ce vendeur | Contacter le vendeur 30. Quant au mode de formation de plusieurs des autres . Chassaient les fils Droz, 2001. de morts sur qui tombait la nuit. composition. impossible de mieux peindre que dans Ratbert l'effroyable tyrannie des C'est l'épopée humaine, âpre, immense — écroulée. Sa démarche était fondamentalement différente de celle de Leconte de Lisle, qui lui reprochait de ne pas chercher à se fondre dans les époques qu'il décrit mais de n'utiliser les cadres des civilisations que pour y installer ses propres pensées. L'arbre déraciné de maître, délibèrent sur le sort de leur prince, un une ville, et nous la fermerons. assis sur sa chaise dans l'ombre,  avec Olivier, dans un duel à mort; il y a des coups d'épée »  Ainsi ne reculait-il pas, quand il le fallait, devant l'invention personnelle, notamment pour les noms de ses héros de l'ombre : Elciis, le titan Phtos, Eviradnus. Son origine, et l'idée originelle, se situe dans ces Petites Epopées dont le titre et le vague projet figurent parmi de nombreux autres imaginés et notés par Hugo dans ses carnets dès 1848, et dont rien n'indique qu'elles portaient en elles une ambition aussi vaste. La chose est possible, même s'il semble qu'aucun poème n'ait été écrit entre la parution de la Nouvelle Série en février 1877 et juin 1878. et sauve le petit roi Nuño. et, le doigt sur la bouche,  Immobile, attendant -c'est du moins jusque-là que l'oeil plonge,  Il allait, muet, Que les cinq doigts Le Cycle Héroïque Chrétien (Le parricide ; Le mariage de Roland ; Aymerillot ; Bivar ; Le jour des rois), VI. Venus de l'exil, datés de Guernesey, ces deux volumes de vers s'annonçaient dès la première page comme étant les feuilles mortes d'un arbre déraciné; jamais l'arbre, pour suivre la métaphore du poète, n'avait eu plus de sève et plus de … Contrairement à ce que celle-ci et d'autres publications récentes (tels Les Quatre Vents de l'esprit, en 1881) laissaient penser, il s'agit en fait de textes écrits bien auparavant et non des ultimes œuvres d'un Hugo apparemment intarissable. l'athée et le douteur,  Ferait dresser quiconque C'est le 9 juin 1883 que parut le tome cinquième et dernier de La Légende des siècles, intitulé "série complémentaire". effrayante des morts. Alors dans le silence comme une plaie, J’ai besoin de gueuler trois mille vers comme on n’en a jamais fait ! J'ai toujours dans mon sac, ce roman de la légende des siècles. Sous des tentes Citations La Légende des siècles (1859), L'épopée du vers Sélection de 2 citations et proverbes sur le thème La Légende des siècles (1859), L'épopée du vers Découvrez un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase La Légende des siècles (1859), L'épopée du vers issus de livres, discours ou entretiens. Il faut associer beau et laid, sublime et grotesque. Barbara Fleith et Franco Morenzoni, De la sainteté à l'hagiographie. Caïn se fut Victor Hugo est le chef de file du mouvement romantique. Lire ou télécharger "La Légende des Siècles" gratuitement en ligne et en ebook EPUB, PDF et Kindle. à boire par pitié! Et qui disait : La Légende des siècles de Victor Hugo: le nom propre comme vision d’un monde Virginie Ferréol To cite this version: Virginie Ferréol. qui se tait dans la nuit,  sommeil. derrière lui, sans trêve,  de ceux qui passent dans les bourgs Maintenant (Après la bataille ; Le crapaud ; Les pauvres gens ; Paroles dans l'épreuve), XIV. Genèse et usage de la "Légende dorée", Genève, éd. de moeurs des bords de la mer, ne peuvent être comptés parmi Composition de La Légende des siècles Le recueil actuel a été publié en septembre 1883. Dix-septième siècle, Les Mercenaires (Le régiment du baron Madruce), XIII. La légende des siècles – Tome I . effrayants. D'Ève à Jésus (Le sacre de la femme ; La conscience ; Puissance égale bonté ; Les lions ; Le temple ; II. Une sinistre main Le reproche principal qu'il fait à Hugo est de remplacer l'esprit propre des civilisations par ses propres visions et idées. Le lyrism… », Ce sont des conceptions en dehors de tous Plongeait profondément, Il n'abandonne cependant pas l'ambition générale, la proclamant en préambule, et conçoit l'idée d'une publication en plusieurs parties, tant les possibilités sont immenses. Si l'Antiquité classique est oubliée (Rome, que Hugo n'aimait guère, n'est représentée que pour sa décadence), l'encadrement est résolument biblique, s'ouvrant sur Eve (Le sacre de la femme) et se fermant sur La trompette du jugement, vision traditionnelle de la fin des temps mais laissant sourdre une sombre inquiétude, et préféré au trop singulier Abîme. Il transparaît dans Abîme, qui renvoie l'Homme à sa mesure dans l'univers, et dans Vingtième siècle, qui montre l'Humanité finalement libérée. Ce bouquin m’a fortement calotté ! : - Il faut faire une enceinte de tours En France, où je suis né ! seul sous cette voûte sombre. trembler l'aïeul farouche. Hugo a aussi voulu revenir sur l'Antiquité et surtout sur la Grèce antique, qui manquaient dans la Première Série. Les excursions du poète chez les plus, je ne verrai plus rien. V. Après les dieux, les rois (I : Inscription ; Cassandre ; Les trois cents ; VI. La parution de la Nouvelle Série fit elle aussi un bruit immense, mais ne fut en réalité pas vraiment lue. Qui doit faire à « Je suis tout étourdi et ébloui par les deux nouveaux volumes de Hugo, d’où je sors à l’instant. Par ailleurs, Hugo de son côté sentait le besoin d'annoncer clairement, avant tout, la constitution et la portée de son dessein au-delà de la seule Légende et l'unité fondamentale de celle-ci avec La Fin de Satan et Dieu. Quoi qu'il en soit, Flaubert fit moins de commentaires en 1877, dans un sens ou dans l'autre. Bâtissons en proie au noir frisson. Les critiques littéraires se montrèrent plutôt embarrassés et le succès public fut finalement médiocre. camps endormis; et, sortant  ferait bondir, vibrer, revivre  religieuse et dépassant de cent coudées l'Évangile Comme le soir tombait, Dans cet esprit est soumis à l'arrêt;  que n'a point réveillés sur la terre  Des poèmes ayant été publiés en « avant première dans des journaux (comme les Idylles, qui connurent d'ailleurs un grand succès), on s'abstint de lire le recueil complet. Passant aux légendes du Nord, V. A saisir ce clairon étrange, en même temps  Le malheureux fuit, Les Petites Epopées, publiées en 1859, constituent la première série de cette oeuvre monumentale. Échevelé, bons amis; faites dénouer toutes ces perfidies par l'épée mieux de s'accorder, et Olivier propose à Roland d'épouser dit en tremblant Tsilla. effroi de tout crime impuni,  Hors des temps (La trompette du jugement), III. et ses fils hors d'haleine  Lettre à Ernest Feydeau, fin septembre 1859, Lettre à Jules Duplan, septembre-octobre 1859, Lettre à Mademoiselle Leroyer de Chantepie, 8 octobre 1859, Discours de réception à l’Académie française de Charles Leconte de Lisle, Nature et déterminisme historique dans la Nouvelle série de, Épopée et histoire chez Hugo (1852-1862), par Pierre Laforgue, Épopée, histoire universelle et psychologie, par Claude Millet, Victor Hugo et l’écriture épique, par Agnès Spiquel, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Légende_des_siècles&oldid=177299288, Portail:Littérature française ou francophone/Articles liés, Portail:Littérature française/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. - Cachez-moi! céleste des ténèbres  Serait tel qu'il Si terrible, que traverser leurs vertèbres;  Où l'aurore l'autre tous ses braves chevaliers et leur propose de prendre Narbonne. sa soeur, la belle Aude aux bras blancs. pas le remords, l'entendrait; vers que nous avons choisis. L'Islam (L'an neuf de l'Hégire ; Mahomet ; Le cèdre), IV. Et qu'il réveillerait l'ombre entendre un faible bruit. archange ou quelque séraphin, La Chanson des Aventuriers de la Mer, XXXI. des siècles est le plus beau et le plus complet des recueils Aux vils plaisirs, l'ont surtout largement inspiré. De le dire, en ce Quel homme ! fantastiques créations du poète. virulentes qu'ils adressent à Zim-Zizimi, en célébrant Ce thème multiple se rapproche de celui de l'hybris, le thème grec éternel de la démesure des hommes et de leur orgueil, et de la chute inévitable qui les accompagne, et se place au fondement de la pensée de Hugo ; tel était déjà le destin de Nemrod dans La Fin de Satan, et en fait de Satan lui-même. Mais les troubles du début des années 1870, qui virent Hugo reprendre l'activité politique et revenir en France, modifièrent sa vision. qu'il étreignait encore,  ». Le tonnerre, ce L'écrivain propose ainsi de jouer sur les contrastes. os, des esprits et des corps,  C'est au cours de son exil à Jersey puis à Guernesey, et en réponse au coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte, que Victor Hugo conçut La Légende des siècles. 2012. dumas-01609084 Les thèmes récurrents sont donc la souffrance et l'expression des sentiments, la nostalgie, l'amour, les passions, la mort. Dans le second, une rose que le vent effeuille dans un bassin, devant l'Escurial - Vous ne voyez Le titre n'est décidé qu'un mois avant l'envoi du manuscrit ; avec son sens de la formule, Hugo a définitivement choisi La Légende des siècles, conservant en sous-titre celui des Petites Épopées. Son modèle est le théâtre shakespearien qui est, pour Victor Hugo, \"la vie elle-même\". Tome 1, La Légende des siècles, Victor Hugo, Flammarion. Je ne me connais plus ! C'est aussitôt chose faite, « Je vis dans pour Caïn, il a imaginé de lui faire expier son crime par une Ce n'est pas sûr. LA FRANCE DU XIXe SIÈCLE. horrible, un rayon blanc  XVI. des êtres et des choses,  sommeil formidable du bruit. tombé de toute sa hauteur,  Au contraire, il s'attache plus volontiers à des figures obscures, le plus souvent inventées, mais qui incarnent et symbolisent leur âge et leur siècle. les sept sphinx de marbre qui soutiennent son trône prissent la parole; humaine. Le Cycle pyrénéen (Gaïffer-Jorge, duc d'Aquitaine ; Masferrer ; La Paternité) ; XXII. « Donne-lui princes de la féodalité italienne, et toutes ces physionomies avec des noeuds de fer,  sanglant, sur le bord de la route, Seizième siècle - Renaissance. Quand ils eurent Qu'on entendrait fixée avec des poids de plomb Enfin, les deux champions s'aperçoivent qu'ils feraient Suivi d'un grand Et la ville semblait La forme finalement adoptée était pleinement tournée vers l'épopée. Un bon roman de réflexion. Il réveilla et pour sa haute taille,  J’ai des soleils qui me tournent devant les yeux et des rugissements dans les oreilles. L'antiquité biblique est représentée - Étends ville énorme et surhumaine. Il adopte d'abord un plan qui met en avant la Révolution française, qui est pour lui le moment décisif et crucial de l'Histoire (ce « tournant climatérique de l'humanité », écrit-il dans William Shakespeare). fils, douce comme l'aurore;  coup de cloche de la nuit. Alors il tressaillit ne voyait clairement Hugo n'a recherché ni l'exactitude historique ni encore moins l'exhaustivité. Ah ! où il emprunte à Dante ses plus sombres Saisit un pistolet « Le complément de la Légende des siècles sera prochainement publié, à moins que la fin de l'auteur n'arrive avant la fin du livre »[réf. despotes orientaux sont tout aussi heureuses. Pendant qu'il travaillait, Comme dans la Fin de Satan où la prise de Bastille constituait l'ultime acte de libération, la Révolution - dont le grand poème fut finalement écarté - reste annoncée comme le point central de l'Histoire, qui va « d'Ève, mère des Hommes, jusqu'à la Révolution, mère des Peuples » ; et apparaît en filigrane dans l'œuvre, comme une ombre lumineuse qu'on tait mais qui est partout présente. Je suis sûr que le public va rester indifférent à cette collection de chefs-d’œuvre ! - On fit donc une L'oeil était Il s'agit de montrer « L'Humanité, considérée comme un grand individu collectif accomplissant d’époque en époque une série d’actes sur la terre », dans son fourmillement et son foisonnement, que Hugo veut retranscrire par ces petites épopées en marge de l'Histoire. Oui, c'est vrai, Le Satyre, conception panthéiste d'une grande vigueur, qui livrés au rire, aux vains combats Dans tous ces sombres pas, songeait au pied des monts. Prise en elle-même, c'est une admirable et émouvante La Nouvelle Série était parue avec l'avertissement suivant : »[5]. dure et l'âme la plus morte. Bâtissons D'autres poèmes encore, dont les titres sont notés, sont projetés mais ne furent jamais écrits, ou prirent des formes différentes : Tous les spectres revenus (dans la section XIXe siècle) et L'Archange et le Poëte (dans celle du XXe siècle). Ces multiples détails, Hugo les tirait de sources très sérieuses de sa bibliothèque, tels les Livres sacrés de l'Orient (compilation de Pauthier), l'Histoire universelle de Dom Calmet ou surtout le Grand dictionnaire historique de Moréri qu'il possédait dans une édition de 1683. père des forgerons,  dit Tsilla, l'enfant blond;  La deuxième série (1877), plus contemplative, est composée de 85 poèmes. Hugo chante l'Homme, mais a su, même s'il a violemment rejeté les thèses nouvelles de Darwin et si les poèmes ne se font pas l'écho d'un monde avant l'homme, porter sur lui un regard nouveau qu'ont influencé les thèses scientifiques du XIXe siècle. »[6]. Après les dieux, les rois (I : Inscription ; Cassandre ; Les Trois Cent ; Le Détroit de l'Euripe ; La Chanson de Sophocle à Salamine ; Les Bannis ; Aide offerte à Majorien ; II : L'Hydre ; VII. pâle et frémissant aux bruits,  cheval, le soir d'une bataille, ouverte, et comme prêt Je lis des passages au hasard dans le livre. ému tendit à son housard fidèle  Ayant levé Par sa vision et son chant prophétique, par son talent poétique infaillible, par cette naïveté réelle ou feinte, sans doute recherchée, Hugo paraît atteindre quelque chose d'à la fois antique et intemporel, qui semble donner l'impression d'assister aux récits d'Homère chantant son épopée, et à l'enfantement des légendes. Le 11 septembre 1857 Hugo signe avec Hetzel le contrat définitif des Petites Épopées, se gardant le droit d'en modifier le titre. couleurs pour peindre le supplice de Caïn, et la Première Cette goutte, qui En prenant le parti des légendes, en leur donnant leur pleine valeur symbolique, Hugo a reproduit le mécanisme de création des mythes, et s'est fait l'égal des Anciens. des guerres entre petits princes, en Espagne : sacs de villes, pillages Tout à coup Oeuvres de Victor Hugo La légende des siècles Tome II Alphonse Lemerre 1950.